Le nombre de requérants d’asile et de réfugiés a augmenté en Suisse ces 20 dernières années. Nombre d’entre eux proviennent de pays où l’épidémiologie des maladies infectieuses diffère de celle de la Suisse. Dans cette revue, nous discutons des considérations à avoir pour déterminer quelles maladies dépister chez les requérants d’asile et les réfugiés, et comparons les stratégies proposées par différents pays. Un aperçu de l’épidémiologie, de la présentation clinique, des méthodes de dépistage et des stratégies de traitement est fourni pour le VIH, la tuberculose, les hépatites B et C, la strongyloïdose, la schistosomiase, la maladie de Chagas, les géohelminthiases, ainsi que d’autres infections sexuellement transmissibles.

Dans cet article, nous présentons huit études publiées au cours des deux dernières années et susceptibles d’influencer la pratique des médecins généralistes en 2025. Les messages clés soulignent l’importance de l’activité physique pour réduire le risque cardiovasculaire, l’efficacité de l’aripiprazole pour la dépression réfractaire, et l’impact positif des recommandations sur l’usage des antibiotiques pour les cystites aiguës. En outre, la téléconsultation est optimisée par une relation thérapeutique préalable, les congés prolongés réduisent l’épuisement des médecins, la cigarette électronique favorise le sevrage tabagique, et l’IA améliore la gestion des communications électroniques. Enfin, un dépistage communautaire optimise la prise en charge des pathologies respiratoires non diagnostiquées.

Le racisme demeure un obstacle majeur dans l’accès aux soins de qualité pour les populations racisées. La compréhension du concept et la définition du racisme dans les soins demeurent confuses. Ce premier article d’une série sur le racisme dans les soins vise à clarifier les différentes formes du racisme dans les soins, leur impact sur l’accès aux soins, et à proposer des mesures pour limiter leur influence dans la prise en charge des patients racisés.

Le mésusage de la prégabaline (Lyrica) a émergé ces dernières années comme une problématique fréquente, touchant majoritairement les personnes en situation de vulnérabilité. Cette réalité se reflète dans le milieu carcéral, où la prégabaline est sujette aux abus et au trafic. Nous détaillons dans cet article les enjeux entourant ce mésusage et notre stratégie pratique pour aborder cette thématique. Elle repose sur quatre axes : a) une clarification de l’indication (ou de l’absence de celle-ci) ; b) un accompagnement au sevrage avec de la gabapentine ; c) le cas échéant, une prise en charge des symptômes ou maladies évoqués (douleurs neuropathiques, épilepsie, etc.) avec d’autres traitements, et finalement et d) un accompagnement addictologique.